Système anti-vols pour motos

Contexte du projet

Dans le cadre de mon baccalauréat STI2D, notre établissement nous a confié la réalisation d’un projet technique en anglais, à mener en équipe de quatre personnes. Chaque groupe disposait d’un budget limité à 100 € et devait intégrer des principes de développement durable dans la conception.
Après une phase d’analyse et de réflexion stratégique, nous avons choisi de concevoir un système antivol destiné aux motos et scooters, répondant à des besoins concrets et actuels de sécurité.

Choix du sujet

Le choix de ce projet s’est imposé naturellement : plusieurs membres de l’équipe avaient été directement confrontés à des vols de deux-roues, un phénomène malheureusement fréquent en France. En 2016, on estimait qu’un deux-roues motorisé était volé toutes les 10 minutes, soit plus de 55 400 vols par an.
Conscients de cet enjeu, nous avons souhaité concevoir un dispositif fiable, discret et accessible, permettant de renforcer la protection des véhicules personnels tout en restant simple à utiliser.

Spécifications techniques

Pour répondre aux attentes des utilisateurs et respecter notre cahier des charges, nous avons défini plusieurs spécifications essentielles :

Compacité : le système devait être discret et facilement dissimulable sur un deux-roues.
Résistance : il devait supporter des conditions climatiques variées (pluie, chaleur, gel) ainsi que les chocs éventuels.
Autonomie : grâce à une batterie dédiée, l’appareil devait pouvoir fonctionner indépendamment pendant 1 à 3 jours.
Localisation : le dispositif devait permettre au propriétaire de localiser son véhicule en temps réel.
Communication : en cas d’alerte, l’envoi automatique d’un SMS contenant la position devait être assuré.
Conformité légale : l’alarme intégrée devait respecter les normes sonores en vigueur.

Mon rôle dans le projet

J’ai joué un rôle central dans la réalisation du projet, en contribuant activement à plusieurs étapes :

Participation à la conception technique et au choix des composants.
Développement de la gestion des données GPS.
Mise en place de la transmission de la localisation par le module GSM.
Contribution aux tests fonctionnels du dispositif.

L’un des enjeux majeurs de ma partie concernait le traitement des données GPS. Le module GPS fournissait les coordonnées en degrés, minutes et secondes (DMS), alors que les outils de cartographie en ligne nécessitent une lecture en degrés décimaux (DD).
N’étant initialement pas familier avec ces deux formats, j’ai su rapidement acquérir les compétences nécessaires pour :

Comprendre les différences de format,
Élaborer une méthode de conversion précise,
Intégrer cette conversion de manière fiable dans le système.

Par exemple, une latitude de 45° 53′ 36″ devait être convertie en 45 + (53 + 36/60) / 60 = 45,8933°.
Cette capacité d’adaptation et d’apprentissage rapide a été un véritable atout pour assurer le bon fonctionnement du projet et garantir une localisation précise du véhicule.

Intégration du développement durable

Le respect des principes du développement durable a été un axe fort de notre démarche. À chaque étape, nous avons pris des décisions guidées par la recherche d’un équilibre entre performance, coût maîtrisé et responsabilité environnementale :

Matériaux : utilisation d’un boîtier en PVC recyclable, pour son bon rapport coût/poids/isolation.
Composants électroniques : sélection de composants fiables, peu énergivores, issus de filières responsables.
Alarme sonore : installation d’une alarme de 110 dB, conforme aux normes, pour limiter la pollution sonore.

Chaque choix technique a été réfléchi pour minimiser notre empreinte environnementale tout en respectant les contraintes budgétaires et les besoins fonctionnels.